Après un parcours en école d’Arts pour suivre un cursus en Communication et destiné à faire de l’illustration, dont j’ai gardé la forme narrative. La BD et la musique Rock, m’ont apporté mes premiers sujets de recherche. Pour ensuite, comme ce milieu est très lié à la vie urbaine, m’intéresser à la ville, dans laquelle je vis et travaille aussi.
Je me suis inspiré des formes, des éléments et des signes qui composent cet environnement, (graffitis, tags et publicité) pour repésenter ce que souvent on ne voit plus ou que l’on ne veut plus voir et qui peut nous angoisser, nous faire peur ou même nous faire honte. En cherchant à montrer la difficulté que peut être la vie dans certaines situations, la surpopulation, les petits espaces, bidons-ville et exclus, la com- plexité de la circulation et la perte de temps.
Mon parcours professionnel m’a permis de découvrir de nouveaux outils et de nouveaux matériaux qui me semblent plus adaptés à la représentation d’une agglomération, mais qui m’ont obligé à changer de support, abandonnant la toile, pour le bois, donc rigide, dur et à utiliser différentes techniques.
Je fais apparaitre et disparaitre des éléments ou des strates, comme pour montrer l’évolution et les changements de politique de la ville.
Je cherche à faire ressentir la complexité de la vie, le mouvement, le rythme et le bruit du fonctionnement, RER, des véhicules qui saturent l’espace de la ville et qui la polluent.
Les formes sont déformées, torturées, nerveuses pour faire rejaillir le sentiment intérieur sur la réalité figurative et l’aspect expressif. C’est pour montrer la faiblesse, la vulnérabilité, la souffrance et le mal de vivre, dans un environnement hostile. Cela donne une vision certes sombre, pessimiste et brutale, mais vivante et animée par l’homme, malgré la forme libre utilisée.